Ce contrat de co-développement ambitieux tend à rendre la Métropole plus solidaire, plus apaisée, plus respectueuse de l'environnement, plus efficiente dans son fonctionnement.
Dans certains domaines, l'ambition de Basse-Goulaine me semble modeste, voire contradictoire.
Par exemple, « bien vivre ensemble » suppose que toutes les couches de la population puissent cohabiter. Or, je vois que les prochains lotissements ont des parcelles de 600 m2 au minimum, soit 120 000 euros auxquels il faut ajouter le prix de la maison. Un couple gagnant 3000 euros par mois, qui n'a pas accès au logement social, ne peut donc pas acheter à Basse-Goulaine.
Cette politique des grands terrains est exclusive. Cela tend à faire de BG une commune constituée de 2 catégories : ceux qui habitent les logements sociaux et qui ont de faibles revenus et ceux qui achètent des maisons et qui ont des revenus élevés.
Certes, la construction d'immeubles en centre bourg corrige ce phénomène mais cela ne suffit pas.
Il faut développer des quartiers à l'architecture différente, plus denses, avec des logements en accession abordables, tout en conservant l'identité de la commune.
Ces quartiers permettraient en outre de rattraper plus rapidement le retard de construction de logements sociaux.
Une métropole plus respectueuse de l'environnement suppose de favoriser les déplacements doux ou en transports collectifs.
Par exemple, je lis « l'offre de stationnement vélo sera développée en lien avec le réseau de transports collectifs (notamment autour de la future ligne chronobus C9) ». Or, si le chronobus reste en bas de la commune comme vous le souhaitez, personne ne descendra à vélo le matin car le soir, il faudra remonter la côte qui est difficile voire impossible à gravir pour beaucoup : c'est incohérent.
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